Ré
La7
Ré
Jamais sur terre il n'y eut d'amoureux, Plus aveugles que moi dans tous les âges
Ré7
Sol
Solm
La Ré
Mais faut dire qu' je m'étais crevé les yeux, En regardant de trop près son corsage
La7
Ré
Une jolie fleur dans une peau d'vache, Une jolie vache déguisée en fleur
Si7 Mi7
La7
Ré
Qui fait la belle et qui vous attache, Puis, qui vous mène par le bout du cœur
Le ciel l'avait pourvue des mille appas, Qui vous font prendre feu dès qu'on y touche
L'en avait tant que je ne savais pas, Ne savais plus où donner de la bouche
Une jolie fleur dans une peau d'vache, Une jolie vache déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache, Puis, qui vous mène par le bout du cœur
Elle n'avait pas de tête, elle n'avait pas, L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à coudre
Mais pour l'amour on ne demande pas, Aux filles d'avoir inventé la poudre
Une jolie fleur dans une peau d'vache, Une jolie vache déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache, Puis, qui vous mène par le bout du cœur
Puis un jour elle a pris la clef des champs, En me laissant à l'âme un mal funeste
Et toutes les herbes de la Saint-Jean, N'ont pas pu me guérir de cette peste
J' lui en ai bien voulu, mais à présent, J'ai plus d'rancune et mon cœur lui pardonne
D'avoir mis mon cœur à feu et à sang, Pour qu'il ne puisse plus servir à personne
Une jolie fleur dans une peau d'vache, Une jolie vache déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache, Puis, qui vous mène par le bout du cœur
La
Ré Mi7
La
Ré
Mi7 La
Gastibelza, l'homme à la carabine, Chantait ainsi: « Quelqu'un
a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ?
Fa#7
Sim
Do#7
Fa#m
Mi7
La
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne Le mont Falu... -Le vent
qui vient à travers la montagne Me rendra fou.
« Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine, Ma señora ? Sa
mère était la vieille maugrabine D'Antequera,
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne Comme un hibou... -Le vent
qui vient à travers la montagne Me rendra fou.
« Vraiment, la reine eût près d'elle été
laide Quand, vers le soir, Elle passait sur le pont de Tolède En
corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne Ornait son cou... -Le vent qui
vient à travers la montagne Me rendra fou.
Le roi disait, en la voyant si belle, A son neveu : « Pour un
baiser, pour un sourire d'elle, Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l'Espagne Et le Pérou ! Le vent
qui vient à travers la montagne Me rendra fou.
« Je ne sais pas si j'aimais cette dame, Mais je sais bien Que,
pour avoir un regard de son âme, Moi, pauvre chien,
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne Sous les verrous...
-Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou.
« Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre, Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d'Allemagne, Par le licou... -Le vent
qui vient à travers la montagne Me rendra fou.
La
La+
Ré Mi7
La
La5+
Ré Mi7
La
« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe. Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe, Tout son amour,
Fa#7
Sim
Do#7
Fa#m
Mi7
La Mi La
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, Pour un bijou... -Le vent
qui vient à travers la montagne M'a rendu fou.
Lam
Rém
Mi7
Lam
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère, Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Ré
Fa
Mi7
Lam
Rém
Sol
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment, Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Do
Mi7
Lam
Par la soif et la faim et le délire ardent, Je vous salue, Marie.
Rém
Mi7
Lam
Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre, Par l'âne qui reçoit des coups de pied au
ventre
Ré
Fa
Mi7
Lam
Rém
Sol
Et par l'humiliation de l'innocent châtié, Par la vierge vendue qu'on a déshabillée
Do
Mi7
Lam
Par le fils dont la mère a été insultée, Je vous salue, Marie.
Rém
Mi7
Lam
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids, S'écrie: « Mon Dieu ! » par le malheureux
dont les bras
Ré
Fa
Mi7
Lam
Rém
Sol
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine, Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Do
Mi7
Lam
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne, Je vous salue, Marie.
Lam
Rém
Mi7
Lam
Par les quatre horizons qui crucifient le monde, Par tous ceux dont la chair se déchire ou
succombe
Ré
Fa
Mi7
Lam
Rém
Sol
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains, Par le malade que l'on opère et
qui geint
Do
Mi7
Lam
Et par le juste mis au rang des assassins, Je vous salue, Marie.
Rém
Mi7
Lam
Par la mère apprenant que son fils est guéri, Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid
Ré
Fa
Mi7 Lam
Rém
Sol
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée, Par le baiser perdu par l'amour redonné
Do
Mi7
Lam Lam7 Lam
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie, Je vous salue, Marie.
Do
Do7
Au marché de Brive-la-Gaillarde, A propos de bottes d'oignons
Fa
Do
Rém
Sol7
Quelques douzaines de gaillardes, Se crêpaient un jour le chignon
Do
Do7
A pied, à cheval, en voiture, Les gendarmes mal inspirés
Fa
Do Rém
Sol7 Do
Vinrent pour tenter l'aventure, D'interrompre l'échauffourée.
Or, sous tous les cieux sans vergogne, C'est un usage bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes, Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant toute mesure, Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure, Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores, Être à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore, Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside, J'excitais les farouches
bras
Des mégères gendarmicides, En criant: « Hip, hip, hip,
hourra ! »
Frénétique l'une d'elles attache, Le vieux maréchal
des logis
Et lui fait crier: « Mort aux vaches, Mort aux lois, vive l'anarchie ! »
Une autre fourre avec rudesse, Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses, Qu'elle serre comme un étau.
La plus grasse de ses femelles, Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles, Ceux qui passent à
sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent, Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe, Fut la plus belle de tous
les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes, Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime, En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose, Le dire tellement c'est bas
Leur auraient même coupé les choses, Par bonheur ils n'en
avaient pas
Leur auraient même coupé les choses, Par bonheur ils n'en
avaient pas.
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Un bon petit diable à la fleur de l'âge, La jambe légère
et l'œil polisson
La
La5+ Ré Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La
Et la bouche pleine de joyeux ramages, Allait à la chasse aux
papillons
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Comme il atteignait l'orée du village, Filant sa quenouille,
il vit Cendrillon
La
La5+ Ré Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La
Il lui dit : « Bonjour, que Dieu te ménage, J't'emmène
à la chasse aux papillons »
La7
Ré La7
Ré La7
Ré
La7 Ré
Cendrillon ravie de quitter sa cage, Met sa robe neuve et ses bottillons
Fa#7
Sim
Fa#7 Sim Fa#m
Sol#7
Do# Mi7
Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages, Ils vont à
la chasse aux papillons
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Ils ne savaient pas que sous les ombrages, Se cachait l'amour et son aiguillon
La
La5+ Ré
Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La
Et qu'il transperçait les cœurs de leur âge, Les cœurs des chasseurs de papillons
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Quand il se fit tendre, elle lui dit : « J'présage, Qu'c'est pas
dans les plis de mon cotillon
La
La5+ Ré Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La
Ni dans l'échancrure de mon corsage, Qu'on va à la chasse
aux papillons »
La7
Ré La7
Ré La7
Ré
La7 Ré
Sur sa bouche en feu qui criait : « Sois sage ! » Il posa sa bouche en
guise de bâillon
Fa#7
Sim
Fa#7 Sim Fa#m
Sol#7
Do# Mi7
Et c'fut l'plus charmant des remue-ménage, Qu'on ait vu d'mémoire
de papillon
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Un volcan dans l'âme, ils r'vinrent au village, En se promettant
d'aller des millions
La
La5+ Ré Mi7
La Fa#7 Sim Mi7 La
Des milliards de fois, et même davantage, Ensemble à la
chasse aux papillons
La
La5+ Ré Mi7
La
Ré La Mi7
Mais tant qu'ils s'aimeront, tant que les nuages, Porteurs de chagrins,
les épargneront
La
La5+ Ré
Mi7
La Sol#
Il f'ra bon voler dans les frais bocages, Ils f'ront pas la chasse aux
papillons
Ré
La Mi La Mi La
Pas la chasse aux papillons
La
Ré
La
Fa#m Sim Mi La
Il avait nom corne d'Aurochs, au gué, au gué, Tout l'monde peut pas s'app'ler Durand, au gué, au gué
Ré
La
Fa#m Sim Mi La
Il avait nom corne d'Aurochs, au gué, au gué, Tout l'monde peut pas s'app'ler Durand, au gué, au gué
Mi7
La
Mi7
En le regardant avec un œil de poète, On aurait pu croire à son frontal de prophète
La
Mi7
Qu'il avait les grandes eaux de Versailles dans la tête, Corne d'Aurochs
La
Ré
La
Fa#m Sim Mi La
Mais que le bon dieu lui pardonne, au gué, au gué, C'étaient celles du robinet, au gué, au gué
Ré
La
Fa#m Sim Mi La
Mais que le bon dieu lui pardonne, au gué, au gué,
C'étaient celles du robinet, au gué, au gué
On aurait pu croire en l'voyant penché sur l'onde, Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de se monde, Corne d'Aurochs
C'étaient hélas pour s'assurer, au gué, au gué, Qu' le vent n'l'avait pas décoiffé, au gué, au gué
C'étaient hélas pour s'assurer, au gué, au gué, Qu' le vent n'l'avait pas décoiffé, au gué, au gué
La#7dim
Mi7
La
La#7dim Mi7
Il proclamait à son de trompe à tous les carrefours : « Il n'y a qu'les imbéciles qui sachent bien faire l'amour
La
Mi7
La virtuosité c'est une affaire de balourds ! », Corne d'Aurochs
La
Ré
La
Fa#m Sim Mi La
Il potassait à la chandelle, au gué, au gué, Des traités de maintien sexuel, au gué, au gué
Ré
La
Fa#m Sim Mi La Sol Do
Et sur les femmes nues des musées, au gué, au gué, Faisait l'brouillon de ses baisers, au gué, au gué
Fa
Do
Lam Rém Sol7 Do
Et bientôt petit à petit, au gué, au gué, On a tout su, tout su de lui, au gué, au gué
Sol7
On a su qu'il était enfant de la Patrie, Qu'il était incapable de risquer sa vie
Pour cueillir un myosotis à une fille, Corne d'Aurochs
Do
Fa
Do
Lam Rém Sol7 Do
Qu'il avait un petit cousin, au gué, au gué, Haut placé chez les argousins, au gué, au gué
Fa
Do
Lam Rém Sol7 Do
Et que les jours de pénurie, au gué, au gué, Il prenait ses repas chez lui, au gué, au gué
C'est même en revenant d'chez cet antipathique, Qu'il tomba victime d'une indigestion critique
Et refusa l'secours de la thérapeutique, Corne d'Aurochs
Parce que c'était à un Allemand, au gué, au gué, Qu'on devait le médicament, au gué, au gué
Parce que c'était à un Allemand, au gué, au gué, Qu'on devait le médicament, au gué, au gué
Il rendit comme il put son âme machinale, Et sa vie n'ayant pas été originale
L'Etat lui fit des funérailles nationales, Corne d'Aurochs
Alors sa veuve en gémissant, au gué, au gué, Coucha-z-avec son remplaçant, au gué, au gué
Alors sa veuve en gémissant, au gué, au gué, Coucha-z-avec son remplaçant, au gué, au gué
Intro : Ré Ré#dim Mim7 La7 (2 fois) Ré Ré#dim Mim7
La7 Ré
Ré7
Quand j'ai couru chanter ma p'tite chanson pour Marinette, La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
Sol
La7
Ré
Si7
Mim
La7
Ré
Avec ma p'tite chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec ma p'tite chanson, j'avais l'air d'un con
Ré#dim Mim7 La7 Ré Ré#dim Mim
Quand j'ai couru porter mon pot d'moutarde à Marinette, La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne une bicyclette à Marinette, La belle, la traîtresse avait acheté une auto
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette, La belle disait:
« J't'adore » à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec mon bouquet
d'fleurs, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler la p'tite cervelle à Marinette, La belle était déjà morte d'un rhume mal placé
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre à l'enterrement de Marinette, La belle, la traîtresse était déjà
ressuscitée
Avec ma p'tite couronne, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec ma p'tite
couronne, j'avais l'air d'un con
Sol
Do Sol
Ré Ré7 Sol
Venez, vous dont l'œil étincelle, Pour entendre une histoire
encor
Sol
Do Sol
Do
Approchez : je vous dirai celle, De Doña Padilla del Flor
Ré
Sol
Ré
Mi
Elle était d'Alanje, où s'entassent, Les collines et
les halliers
Lam
Ré
Sol
Ré
Sol
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Il est des filles à Grenade, Il en est à Séville
aussi
Qui, pour la moindre sérénade, A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent, Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Ce n'est pas sur ce ton frivole, Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole, D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent, Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Elle prit le voile à Tolède, Au grand soupir des gens
du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide, On avait droit d'épouser
Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent, Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Or, la belle à peine cloîtrée, Amour en son cœur s'installa
Un fier brigand de la contrée, Vint alors et dit : « Me voilà ! »
Quelquefois les brigands surpassent, En audace les chevaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Il était laid : les traits austères, La main plus rude
que le gant
Mais l'amour a bien des mystères, Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent, Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
La nonne osa, dit la chronique, Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique, Donner un rendez-vous la nuit
A l'heure où les corbeaux croassent, Volant dans l'ombre par
milliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Or quand, dans la nef descendue, La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue, C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent, Les amants par Satan liés
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Cette histoire de la novice, Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice, Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent, Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des bœufs qui passent, Cachez vos rouges tabliers
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7
Pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7 Si
Pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam pam
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7
Léandre le sot, Pierrot qui d'un saut, De puce
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7 Si
Franchit le buisson, Cassandre sous son, Capuce,
Si
Mi Fa#7
Si Do#7 Fa#7
Arlequin aussi, Cet aigrefin si, Fantasque,
Si
Mi
Fa#7 Si Do#7
Fa#7 Si
Aux costumes fous, Les yeux luisant sous, Le masque,
Ré#m
La#
Ré#m La# Sol#
Do, mi, sol, mi, fa, Tout ce monde va, Rit, chante
Do#m
Sol#
Do#7 Fa#7
Et danse devant, Une frêle enfant, Méchante
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7
Fa#7
Dont les yeux pervers, Comme les yeux verts, Des chattes
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7 Si La
Gardent ses appas, Et disent : « A bas Les pattes ! »
Ré Sol La Ré Sim Mi7 La
Ré Sol La Ré Fa# Fa#7
Si
Mi
Fa#7 Si Do#7 Fa#7
L'implacable enfant, Preste et relevant, Ses jupes,
Si
Mi
Fa#7
Si Do#7 Fa#7
Si
La rose au chapeau, Conduit son troupeau, De dupes !
Fa
Ré7 Sol7
Do7
J'ai plaqué mon chêne, Comme un saligaud
Fa
Ré7 Sol7 Do7
Mon copain le chêne, Mon alter ego
Ré7
Solm Rém
La7
On était du même bois, Un peu rustique un peu brut
Rém La7
Rém
Do7
Dont on fait n'importe quoi, Sauf, naturell'ment les flûtes
Fa
Ré7 Sol7
Do7
J'ai maint'nant des frênes, Des arbres de judée
Fa
Ré7 Sol7
Do7
Tous de bonnes graines, De hautes futaies
Ré7
Solm Rém
La7
Mais toi, tu manques à l'appel, Ma vieille branche de campagne
Rém
La7 Do7
Fa Sol7
Mon seul arbre de Noël, Mon mât de cocagne
Do
Fa
Do La7
Rém Sol7
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
M'éloigner d'mon arbre
Do
Fa Do La7
Rém Sol7 Do Do7
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
Le quitter des yeux
Je suis un pauvr' type, J'aurai plus de joie
J'ai jeté ma pipe, Ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher, Sans jamais m'brûler
la lippe
L'tabac d'la vache enragée, Dans sa bonne vieille tête
de pipe
J'ai des pipes d'écume, Ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume, En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi, Dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois, Sacré nom d'une pipe
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
Le quitter des yeux
Le surnom d'infâme, Me va comme un gant
D'avecques ma femme, J'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années, C'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez, Au milieu de la figure
Je bats la campagne, Pour dénicher la
Nouvelle compagne, Valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup, Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou, Quand j'perdais mes billes
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
Le quitter des yeux
J'avais une mansarde, Pour tout logement
Avec des lézardes, Sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis, Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits, Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d' mansarde, Il peut désormais
Tomber des hallebardes, Je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux, Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux, Qu'j'ai pas vu la lune
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J'aurais jamais dû,
Le quitter des yeux
Do
Fa
Sol7
Do
Je serai triste comme un saule, Quand le Dieu qui partout me suit
Do7
Fa
Sol7
Do
Me dira, la main sur l'épaule : « Va-t'en voir là-haut si j'y suis »
Fa
Do
Lam
Mi7 Sol7
Alors du ciel et de la terre, Il me faudra faire mon deuil
Do
Fa Mi7
Lam
Sol7
Do Mi7 Lam Sol7
Est-il encore debout le chêne, Ou le sapin de mon cercueil ?
Do
Fa Mi7
Lam
Sol7
Do
Est-il encore debout le chêne, Ou le sapin de mon cercueil ?
S'il faut aller au cimetière, J'prendrai le chemin le plus long
J'ferai la tombe buissonnière, J'quitterai la vie à reculons
Tant pis si les croque-morts me grondent, Tant pis s'ils me croient fou à lier
Je veux partir pour l'autre monde, Par le chemin des écoliers. (bis)
Avant d'aller conter fleurette, Aux belles âmes des damnés
Je rêve d'encore une amourette, Je rêve d'encore m'enjuponner
Encore une fois dire : « Je t'aime », Encore une fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème, Qui est la marguerite des morts. (bis)
Dieu veuille que ma veuve s'alarme, En enterrant son compagnon
Et qu'pour lui faire verser des larmes, Il n'y ait pas besoin d'oignons
Qu'elle prenne en secondes noces, Un époux de mon acabit.
Il pourra profiter d'mes bottes, Et d'mes pantoufles et d'mes habits. (bis)
Qu'il boive mon vin qu'il aime ma femme, Qu'il fume ma pipe et mon tabac
Mais que jamais, mort de mon âme, Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n'aie pas un atome, Une ombre de méchanceté,
S'il fouette mes chats, y'a un fantôme, Qui viendra le persécuter. (bis)
Ici gît une feuille morte, Ici finit mon testament
On a marqué dessus ma porte : « Fermé pour cause d'enterrement »
J'ai quitté la vie sans rancune, J'aurai plus jamais mal aux dents
Me v'là dans la fosse commune, La fosse commune du temps. (bis)
Lam
Rém6 Mi7 Lam
Je n'avais jamais ôté mon chapeau, Devant personne
Mi7 Fa7
Mi7 Lam
Maintenant je rampe et je fais le beau, Quand elle me sonne
La7
Rém Mi7 Lam
J'étais chien méchant, elle me fait manger, Dans sa menotte
Mi7 Fa7 Mi7 Lam
J'avais des dents d'loup, je les ai changées, Pour des quenottes
Lam
Si7 Mi7
Lam Sol7 Do Mi7
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui ferme les yeux quand on la couche
Lam
Si7 Mi7
Lam Do
Fa7 Mi7 Lam
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui fait Maman quand on la touche
J'étais dur à cuire, elle m'a converti, La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti, Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit, Quand elle chante
Et des dents de loup quand elle est furie, Qu'elle est méchante
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui fait Maman quand on la touche
Je subis sa loi, je file tout doux, Sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout, Et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait paru, Plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut, A coups d'ombrelle
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui fait Maman quand on la touche
Tous les somnambules, tous les mages m'ont, Dit sans malice
Qu'en ses bras en croix, je subirai mon, Dernier supplice
Il en est de pires il en est d'meilleurs, Mais à tout prendre
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs, S'il faut se pendre
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée, Qui fait Maman quand on la touche
Mim
Ré
Rém
Do
Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous, Acheter
des pucelles aux saintes bonnes gens
Dom
Si7
Mim Ré7
Sol Si7
Les croquants leur mettent à prix d'argent, La main dessus,
la main dessous
Mim
Ré
Rém
Do
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison, Que les culs
cousus d'or se fassent une raison
Dom
Si7
Mim Si7
Fa#7 Si7
C'est pour la bouche du premier venu, Qui a les yeux tendres et les
mains nues
Mi
Sol#7
Do#m Fa#7 Si7
Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne,
les étonne
Mi
Si7
Mi La
Sol#7
Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne
Do#m
Si7 Do#7
Fa#7 Si7
Mi
Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues
Mim
Ré
Rém
Do
Les filles de bonnes mœurs, les filles de bonne vie, Qui ont vendue
leur fleurette à la foire à l'encan
Dom
Si7
Mim Ré7 Sol Si7
Vont s'vautrer dans la couche des croquants, Quand les croquants en
ont envie
Mim
Ré
Rém
Do
Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison, Que les culs
cousus d'or se fassent une raison
Dom
Si7
Mim Si7
Fa#7 Si7
N'a jamais accordé ses faveurs, A contre sous, à contre
cœur
Mi
Sol#7 Do#m Fa#7
Si7
Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne,
les étonne
Mi
Si7
Mi La
Sol#7
Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne
Do#m
Si7 Do#7
Fa#7 Si7
Mi
Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues
Mim
Ré
Rém
Do
Les filles de bonne vie ont le cœur consistant, Et la fleur qu'on y
trouve est garantie longtemps
Dom
Si7
Mim Ré7
Sol Si7
Comme les fleurs en papier des chapeaux, Les fleurs en pierre des tombeaux
Mim
Ré
Rém
Do
Mais le cœur de Lisa, le grand cœur de Lison, Aime faire peau neuve
avec chaque saison
Dom
Si7
Mim Si7 Fa#7 Si7
Jamais deux fois la même couleur, Jamais deux fois la même
fleur
Mi
Sol#7 Do#m Fa#7
Si7
Les croquants, ça les attriste, Ça les étonne,
les étonne
Mi
Si7
Mi La
Sol#7
Qu'une fille, une fille belle comme ça, S'abandonne, s'abandonne
Do#m
Si7 Do#7
Fa#7 Si7
Mi
Au premier ostrogoth venu, Les croquants, ça tombe des nues
Sim
La7 Ré Sol Ré
J'avais l'plus bel amandier, Du quartier,
Sim La7
Ré Sol Ré
J'avais l'plus bel amandier, Du quartier,
La7
Ré
Sol
Do
Et, pour la bouche gourmande, Des filles du monde entier,
Fa7
Sib
Fa#7 Sim
J'faisais pousser des amandes : Le beau, le joli métier !
« Monte m'embrasser si tu veux, Si tu peux...
« Monte m'embrasser si tu veux, Si tu peux...
Mais dis-toi que, si tu tombes, J'n'aurai pas la larme à l'œil
Dis-toi que, si tu succombes, Je n'porterai pas le deuil ! »
Do
Fa Sol7 Do
O vous, les arracheurs de dents, Tous les cafards, les charlatans, Les
prophètes
Do7
Fa
Mi
Lam Rém Sol7 Do
Rém Sol7 Do
Comptez plus sur oncle Archibald, Pour payer les violons du bal, A vos
fêtes, A vos fêtes
En courant sus à un voleur, Qui venait de lui chiper l'heure, A
sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort ! Fit, de Sa Majesté la Mort,
La rencontre, La rencontre
Telle une femme de petite vertu, Elle arpentait le trottoir du, Cimetière
Aguichant les hommes en troussant, Un peu plus haut qu'il n'est décent,
Son suaire, Son suaire
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur, Lui dit : « Va-t'en faire
pendre ailleurs, Ton squelette
Fi ! des femelles décharnées ! Vive les belles un tantinet, Rondelettes
! Rondelettes ! »
Lors, montant sur ses grands chevaux, La Mort brandit la longue faux,
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul, Et faucha d'un seul coup, d'un seul,
Le bonhomme, Le bonhomme
Comme il n'avait pas l'air content, Elle lui dit : « Ça
fait longtemps, Que je t'aime
Et notre hymen à tous les deux, Etait prévu depuis le
jour de, Ton baptême, Ton baptême
« Si tu te couches dans mes bras, Alors la vie te semblera, Plus
facile
Tu y seras hors de portée, Des chiens, des loups, des hommes
et des, Imbéciles, Imbéciles
« Nul n'y contestera tes droits, Tu pourras crier « Vive le roi ! »
Sans intrigue
Si l'envie te prend de changer, Tu pourras crier sans danger « Vive la
Ligue ! Vive la Ligue ! »
« Ton temps de dupe est révolu, Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les « Plaît-il, maître ? » n'auront plus cours, Plus jamais tu
n'auras à cour- ber la tête -ber la tête »
Et mon oncle emboîta le pas, De la belle, qui ne semblait pas, Si
féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous, Les voilà partis
je n'sais où, Faire leurs noces, Faire leurs noces
O vous, les arracheurs de dents, Tous les cafards, les charlatans, Les
prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald, Pour payer les violons du bal, A vos
fêtes, A vos fêtes
Fa#m Mi La Fa#m Ré Mi7 La
Fa#m Ré
Mi7
La
Mariage d'amour, mariage d'argent, J'ai vu se marier toutes sortes de gens
Do#7
Ré7
Sim
Sol#7 Do#7
Des gens de basse source et des grands de la terre, Des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires.
Quand même je vivrai, jusqu'à la fin des temps, Je garderai toujours, le souvenir content,
Du jour de pauvre noce, où mon père et ma mère, S'allèrent épouser devant monsieur le maire.
C'est dans un char à bœufs, s'il faut parler bien franc, Tirés par les amis, poussés par les parents,
Que les vieux amoureux firent leurs épousailles, Après long temps d'amour, long temps de fiançailles.
Cortège nuptial, ordre de l'ordre courant, La foule nous couvait d'un œil protubérant,
Nous étions contemplés par le monde futile, Qui n'avait jamais vu de noces de ce style.
Voici le vent qui souffle emportant crève-cœur ! Le chapeau de mon père et les enfants de chœur,
Voilà la pluie qui tombe en pesant bien ses gouttes, Comme pour empêcher la noce coûte que coûte.
Je n'oublierai jamais la mariée en pleurs, Berçant comme une poupée son gros bouquet de fleurs,
Moi, pour la consoler, moi, de toute ma morgue, Sur mon harmonica jouant les grandes orgues.
Tous les garçons d'honneur, montrant le poing aux nues, Criaient : « Par Jupiter, la noce continue ! »
Do#7
Ré7
Sim Do#7 Ré
Mi Fa#
Par les hommes décriés, par les dieux contrariés, La noce continue et Vive la mariée !
Ré
Sim7 Mi7 La7
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Ré
Si7 Mi7
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
La7
Ré
Sim7
Sol Ré
Si ma chanson chante triste, C'est que l'amour n'est plus là
Comme j'étais, en quelque sorte, Amoureux de ces fleurs-là
Comme j'étais, en quelque sorte, Amoureux de ces fleurs-là
Je suis entré par la porte, Par la porte des Lilas
Des lilas, y'en avait guère, Des lilas, y'en avait pas
Des lilas, y'en avait guère, Des lilas, y'en avait pas
Z'étaient tous morts à la guerre, Passés de vie à trépas
J'suis tombé sur une belle, Qui fleurissait un peu là
J'suis tombé sur une belle, Qui fleurissait un peu là
J'ai voulu greffer sur elle, Mon amour pour les lilas
J'ai marqué d'une croix blanche, Le jour où l'on s'envola
J'ai marqué d'une croix blanche, Le jour où l'on s'envola
Accrochés à une branche, Une branche de lilas
Pauvre amour, tiens bon la barre, Le temps va passer par là
Pauvre amour, tiens bon la barre, Le temps va passer par là
Et le temps est un barbare, Dans le genre d'Attila
Aux cœurs où son cheval passe, L'amour ne repousse pas
Aux cœurs où son cheval passe, L'amour ne repousse pas
Aux quatre coins de l'espace, Il fait le désert sous ses pas
Alors, nos amours sont mortes, Envolées dans l'au-delà
Alors, nos amours sont mortes, Envolées dans l'au-delà
Laissant la clé sous la porte, Sous la porte des Lilas
La fauvette des dimanches, Celle qui me donnait le la
La fauvette des dimanches, Celle qui me donnait le la
S'est perchée sur d'autres branches, D'autres branches de lilas
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas
Si ma chanson chante triste, C'est que l'amour n'est plus là
Lam Ré Fa7 Mi7
Ré7
Do Mi7
Au bois d'Clamart y'a des petites fleurs, Y'a des petites fleurs,
Lam Ré Fa7 Mi7 Ré7
Do Sol Mi7 Lam
Y'a des copains, au bois d'mon cœur, Au bois d'mon cœur.
Rém
Sol7
Do
Au fond d'ma cour j'suis renommé, Au fond d'ma cour j'suis renommé,
La7
Rém
Lam Fa7
Mi7
J'suis renommé, Pour avoir le cœur mal famé, Le cœur mal famé.
Au bois d'Vincennes y'a des petites fleurs, Y'a des petites fleurs,
Y'a des copains, au bois d'mon cœur, Au bois d'mon cœur.
Quand y'a plus d'vin dans mon tonneau, Quand y'a plus d'vin dans mon tonneau,
Dans mon tonneau, Ils n'ont pas peur de boire mon eau, De boire mon eau.
Au bois d'Meudon y'a des petites fleurs, Y'a des petites fleurs,
Y'a des copains, au bois d'mon cœur, Au bois d'mon cœur.
Ils m'accompagnent à la mairie, Ils m'accompagnent à la mairie,
A la mairie, Chaque fois que je me marie, Que je me marie.
Au bois d'Saint-Cloud y'a des petites fleurs, Y'a des petites fleurs,
Y'a des copains au bois d'mon cœur, Au bois d'mon cœur.
Chaque fois qu'je meurs fidèlement, Chaque fois qu'je meurs fidèlement,
Fidèlement, Ils suivent mon enterrement, Mon enterrement.
...des petites fleurs...
Au bois d'mon cœur...
Sim
Mim La7
Ré
Grand-Père suivait en chantant, La route qui mène à
cent ans
Sim
Mim
Fa#7 Sim
La mort lui fit au coin du bois, L'coup du père François.
Mim La7
Ré
L'avait donné de son vivant, Tant de bonheur à ses enfants
Sim
Mim Fa#7
Sim
Qu'on fit pour lui en savoir gré, Tout pour l'enterrer.
Si7
Mim
Et l'on courut à toutes jambes, Quérir une bière
mais
Sim
Mi7
La7
Comme on était léger d'argent, Le marchand nous reçut
à bras fermés.
Refrain :
Ré
Si7
Mim
« Chez l'épicier, pas d'argent pas d'épices, Chez
la belle Suzon, pas d'argent pas de cuisses
Fa#7 Sim Mim
Fa#7 Sim Fa#7 Sim
Les morts de basse condition, C'est pas de ma juridiction ! »
La7
Or, j'avais hérité d'Grand-Père, Une paire de bottes
pointues
S'il y a des coups d'pied que'qu'part qui s'perdent, C'lui-là
toucha son but !
La7 Ré
C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (Bis)
La7 Ré
La7 Ré
La7 Ré
Mim La7 Ré
Ah ! c'est pas joli, Ah ! c'est pas poli, A une fesse qui dit merde
à l'autre
La7
Ré
Mim Fa#7 Si7
Bon papa, Ne t'en fais pas, Nous en viendrons,
Mim La7
Ré Sim Mim
La7 Ré Fa#7
A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond.
Le mieux à faire et le plus court, Pour qu'l'enterrement suivit son cours
Fut de borner nos prétentions, À une bière d'occasion.
Contre un pot de miel on acquit, Les quatre planches d'un mort qui
Rêvait d'offrir quelques douceurs, À une âme sœur.
Et l'on courut à toutes jambes, Quérir un corbillard mais
Comme on était légers d'argent, Le marchand nous reçut
à bras fermés.
Au refrain
Ma botte partit mais je m'refuse, De dire vers quel endroit
Ça rendrait les dames confuses, Et je n'en ai pas le droit
C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (Bis)
Ah ! c'est pas joli, Ah ! c'est pas poli, A une fesse qui dit merde
à l'autre
Bon papa, Ne t'en fais pas, Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond.
Le mieux à faire et le plus court, Pour qu'l'enterrement suivit
son cours
Fut de porter sur notre dos, L'funèbre fardeau
S'il eût pu revivre un instant, Grand-Père aurait été
content
D'aller à sa dernière demeure, Comme un empereur
Et l'on courut à toutes jambes, Quérir un goupillon mais
Comme on était légers d'argent, Le marchand nous reçut
à
bras fermés.
Au refrain
Avant même que le vicaire, Ait pu lâcher un cri
J'lui bottai l'cul au nom du Père, Du Fils, et du Saint-Esprit
C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (Bis),
Ah ! c'est pas joli, Ah ! c'est pas poli, A une fesse qui dit merde
à l'autre
Bon papa, Ne t'en fais pas, Nous en viendrons
À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond. (Bis)
Lam
Sol
Do Mi Lam Fa7
Si7
Mi7
Il y avait des temps et des temps, Qu'je n'm'étais pas servi
d'mes dents
Lam
Sol
Do
Lam Fa7 Si7
Lam
Qu'je n'mettais plus d'vin dans mon eau, Ni de charbon dans mon fourneau
Sol7 Do
Lam
Si7 Mi7
Les croque-morts, silencieux, Me dévoraient déjà
des yeux
Lam Ré7
Sol7 Do
Lam Fa7
Mi7 Lam
Ma dernière heure allait sonner, C'est alors que j'ai mal tourné
Lam
Sol
Do Mi Lam Fa7
Si7
Mi7
N'y allant pas par quatre chemins, J'estourbis en un tournemain
Lam
Sol
Do
Lam Fa7 Si7
Lam
En un coup de bûche excessif, Un noctambule en or massif
Sol7 Do
Lam
Si7 Mi7
Les chats fourrés, quand ils l'ont su, M'ont posé la patte
dessus
Lam Ré7
Sol7 Do
Lam Fa7
Mi7 Lam
Pour m'envoyer à la Santé, Me refaire une honnêteté
Lam
Sol
Do Mi Lam Fa7
Si7
Mi7
Machin, Chose, Un tel, Une telle, Tous ceux du commun des mortels
Lam
Sol
Do
Lam Fa7 Si7
Lam
Furent d'avis que j'aurais dû, En bonne justice être pendu
Sol7 Do
Lam
Si7 Mi7
A la lanterne et sur-le-champ, Y s'voyaient déjà partageant
Lam Ré7
Sol7 Do
Lam Fa7
Mi7 Lam
Ma corde, en tout bien tout honneur, En guise de porte-bonheur
Lam
Sol
Do Mi Lam Fa7
Si7
Mi7
Au bout d'un siècle, on m'a jeté, A la porte de la Santé
Lam
Sol
Do
Lam Fa7 Si7
Lam
Comme je suis sentimental, Je retourne au quartier natal
Sol7 Do
Lam
Si7 Mi7
Baissant le nez, rasant les murs, Mal à l'aise sur mes fémurs
Lam Ré7
Sol7 Do
Lam Fa7
Mi7 Lam
M'attendant à voir les humains, Se détourner de mon chemin
Lam
Sol
Do Mi Lam Fa7
Si7
Mi7
Y'en a un qui m'a dit: « Salut ! Te revoir, on n'y comptait plus »
Lam
Sol
Do
Lam Fa7 Si7
Lam
Y'en a un qui m'a demandé, Des nouvelles de ma santé
Sol7 Do
Lam
Si7 Mi7
Lors, j'ai vu qu'il restait encor, Du monde et du beau monde sur terre
Lam Ré7
Sol7 Do
Lam Fa7
Mi7 Lam
Et j'ai pleuré, le cul par terre, Toutes les larmes de mon corps