Lam Mi Lam
Si7 Mi Lam
Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi, Je passe pour un je-ne-sais-quoi !
Fa
Mi
Fa
Mi Lam Fa Mi
Je ne fais pourtant de tort à personne, En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Mais les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Non les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Fa
Lam
Mi
Lam
Tout le monde médit de moi, Sauf les muets, ça va de soi.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Le jour du Quatorze Juillet, Je reste dans mon lit douillet.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas.
Fa
Mi
Fa
Mi Lam Fa Mi
Je ne fais pourtant de tort à personne, En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Mais les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Non les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Fa
Lam
Mi
Lam
Tout le monde me montre du doigt, Sauf les manchots, ça va de soi.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Quand j'croise un voleur malchanceux, Poursuivi par un cul-terreux,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
J'lance la patte et pourquoi le taire, Le cul-terreux se r'trouve par terre
Fa
Mi
Fa
Mi Lam Fa Mi
Je ne fais pourtant de tort à personne, En laissant courir les voleurs de pommes.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Mais les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Non les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Fa
Lam
Mi
Lam
Tout le monde se rue sur moi, Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Pas besoin d'être Jérémie, Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
S'ils trouvent une corde à leur goût, Ils me la passeront au cou,
Fa
Mi
Fa
Mi Lam Fa Mi
Je ne fais pourtant de tort à personne, En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Mais les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Lam
Mi Lam
Si7 Mi Lam
Non les braves gens n'aiment pas que, L'on suive une autre route qu'eux,
Fa
Lam
Mi
Lam
Tout l'monde viendra me voir pendu, Sauf les aveugles, bien entendu.
La
Fa#m La
Ré Mi
La
Fa#m Si7
Dieu sait qu'je n'ai pas le fond méchant, Je ne souhaite jamais la mort des gens
Mi
La
La7
Ré Do#7
Mais si l'on ne mourait plus, J'crèv'rais de faim sur mon talus
Fa#m Mi Ré Mi La
J'suis un pauvre fossoyeur
Les vivants croient qu'je n'ai pas d'remords, A gagner mon pain sur l'dos des morts
Mais ça m'tracasse et d'ailleurs, J'les enterre à contrecœur
J'suis un pauvre fossoyeur
Et plus j'lâche la bride à mon émoi, Et plus les copains s'amusent de moi
Y m'disent: « Mon vieux, par moments, T'as une figure d'enterr'ment »
J'suis un pauvre fossoyeur
J'ai beau m'dire que rien n'est éternel, J'peux pas trouver ça tout naturel
Et jamais je ne parviens, A prendre la mort comme elle vient,
J'suis un pauvre fossoyeur
Ni vu ni connu, brave mort adieu ! Si du fond d'la terre on voit l'Bon Dieu
Dis-lui l'mal que m'a coûté, La dernière pelleté
J'suis un pauvre fossoyeur
Ré et La7 en alternance
C'est à travers de larges grilles, que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille, sans soucis du qu'en dira-t-on
Avec impudeur ces commères, lorgnaient même un endroit précis
Que rigoureusement ma mère, m'a défendu d'nommer ici
Gare au goriiiiiiiiiiille
Tout à coup la prison bien close, Où vivait le bel animal
S'ouvre on n'sait pourquoi j'suppose, Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe en sortant de sa cage, Dit c'est aujourd'hui que j'le perd
Il parlait de son pucelage, Vous l'aviez deviné j'espère
Gare au goriiiiiiiiiiille
L'patron de la ménagerie, Criait éperdu « non de non
C'est assommant car mon gorille, N'a jamais connu de guenon »
Dès que la féminine engeance, sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter d'la chance, elle fit feu des deux fuseaux
Gare au goriiiiiiiiiiille
Celles-là même qui naguère, le couvaient d'un oeil décidé
Fuirent prouvant qu'elles n'avaient guère, De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte, Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte, Bien des femmes vous le diront
Gare au goriiiiiiiiiiille
Tout le monde se précipite, Hors d'atteinte du singe en rut,
Sauf une vieille décrépite, Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobe, Le quadrumane accéléra,
Son dandinement vers les robes, De la vieille et du magistrat
Gare au goriiiiiiiiiiille
« Bah ! » Soupirait la centenaire, « Qu'on put encore me désirer,
Ce serait extraordinaire, Et pour tout dire inespéré »
Le juge pensait impassible, « Qu'on me prenne pour une guenon,
C'est complètement impossible », La suite lui prouva que non
Gare au goriiiiiiiiiiille
Supposez qu'l'un de vous puisse être, Comme le singe obligé de,
Violer un juge ou une ancêtre, Lequel choisirait-il des deux.
Qu'une alternative pareille, Un de ces quatre jours m'échoie
C'est j'en suis convaincu la vieille, Qui serait l'objet de mon choix
Gare au goriiiiiiiiiiille
Mais par malheur si le gorille, Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille, Ni par le goût ni par l'esprit,
Lors au lieu d'opter pour la vieille, Comme aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille, Et l'entraîna dans un maquis
Gare au goriiiiiiiiiiille
La suite serait délectable, Malheureusement je ne peux,
Pas la dire et c'est regrettable, Ça nous aurait fait rire un peu.
Car le juge au moment suprême, Criait « Maman », pleurait beaucoup,
Comme l'homme auquel le jour même, Il avait fait trancher le coup
Gare au goriiiiiiiiiiille
La
Ré La
Fa#m Mi
Le petit cheval dans le mauvais temps, Qu'il avait donc du courage
La
Ré La
Fa#m Mi
C'était un petit cheval blanc, Tous derrière, tous derrière,
La
Ré La
Fa#m Mi La
C'était un petit cheval blanc, Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps, Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps, Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps, Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content, Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs, Tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs, Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant, Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content, Tous derrière, tous derrière
C'est alors qu'il était content, Tous derrière et lui
devant
Mais un jour, dans le mauvais temps, Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc, Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc, Tous derrière et lui
devant
Il est mort sans voir le beau temps, Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps, Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps, Ni derrière ni devant
Sol
Mi7
Lam
Il pleuvait fort sur la grand-route, Elle cheminait sans parapluie
Ré7
Sol
Ré7
Sol
J'en avais un, volé, sans doute, Le matin même à
un ami
Mi7
Lam
Courant alors à sa rescousse, Je lui propose un peu d'abri
Ré7
Sol
Ré7
Sol
En séchant l'eau de sa frimousse, D'un air très doux,
elle m'a dit « oui »
Lam
Ré7
Sol
Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis
Lam
Ré7
Sol
Elle avait quelque chose d'un ange
Lam Ré7
Sol
Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie
Lam
Ré7
Sol
Je n'perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre, D'ouïr à deux le chant
joli
Que l'eau du ciel faisait entendre, Sur le toit de mon parapluie
J'aurais voulu, comme au déluge, Voir sans arrêt tomber
la pluie
Pour la garder, sous mon refuge, Quarante jours, quarante nuits
Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis, Elle avait quelque
chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie, Je n'perdais pas
au change, pardi
Mais bêtement, même en orage, Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage, A l'horizon de ma folie
Il a fallu qu'elle me quitte, Après m'avoir dit grand merci
Et je l'ai vue toute petite, Partir gaiement vers mon oubli
Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis, Elle avait quelque
chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis, Contre un coin d'parapluie, Je n'perdais pas
au change, pardi
La
Mi7
La
Dictes-moy où, n'en quel pays, Est Flora, le belle rommaine;
Mi7
La
Archipiada, né Thaïs, Qui fut sa cousine germaine;
Ré
Do#m Fa#7
Echo, parlant quand bruyt on maine, Dessus rivière ous sus éstan,
Sim
Mi7 La
Mi7
Fa#7
Qui beaulté eu trop plus qu'humaine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
Sim
Mi7 La
Mi7
La6
Qui beauté eu trop plus qu'humaine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
Où est la très sage Heloïs, Pour qui chastré fut et puis moyne
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ? Pour son amour eut ceste essoyne.
Semblablement où est la royne, Qui commenda que Buridan
Fust gecté en ung sac en Saine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
Fust gecté en ung sac en Seine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
La royne blanche comme lis, Qui chantoit à voix de seraine.
Berthe au grand pié, bietris, Alis; Haremburgis qui tint le Maine.
Et Jehanne, la bonne Lorraine, Qu'Anglois brulèrent à Rouan;
Où sont-ils, Vierge souveraine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
Où sont-ils, Vierge souveraine ? Mais où sont les neiges d'antan ?
Prince, n'enquerez de sepmaine, Où elles sont, né de cest an,
Que ce reffrain ne vous remaine : Mais où sont les neiges d'antan ?
Que ce reffrain ne vous remaine : Mais où sont les neiges d'antan ?
Rém
Do Sib La
Rém
On les r'trouve en raccourci, Dans nos p'tites amours d'un jour
Do Sib
La
Rém
Toutes les joies, tous les soucis, Des amours qui durent toujours
Ré7 Solm
Do7
Fa
C'est là l'sort de la marine, Et de toutes nos p'tites chéries
Rém
Solm
Sib
La
On accoste, Vite un bec, Pour nos baisers, l'corps avec
Et les joies et les bouderies, Les fâcheries, les bons retours
Il y a tout, en raccourci, Des grandes amours dans nos p'tits
On a ri, on s'est baisés, Sur les neunoeils, les nénés
Dans les ch'veux à plein bécots, Pondus comme des oeufs tout chauds
Tout c'qu'on fait dans un seul jour ! Et comme on allonge le temps !
Plus d'trois fois, dans un seul jour, Content, pas content, content
Y a dans la chambre une odeur, D'amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au cœur, La peine aussi, et c'est bon
On n'est pas là pour causer, Mais on pense, même dans l'amour
On pense que d'main il fera jour, Et qu'c'est une calamité
C'est là l'sort de la marine, Et de toutes nos p'tites chéries
On s'accoste. Mais on devine, Qu'ça n'sera pas le paradis
On aura beau s'dépêcher, Faire, bon Dieu ! la pige au temps
Et l'bourrer de tous nos péchés, Ça n'sera pas ça ; et pourtant
Toutes les joies, tous les soucis, Des amours qui durent toujours !
On les r'trouve en raccourci, Dans nos p'tits amours d'un jour...
Sol
Mim Lam
Ré7 Sol
Il suffit de passer le pont, C'est tout de suite l'aventure !
Mim
Lam
Ré7 Sol
Laisse-moi tenir ton jupon, J't'emmène visiter la nature !
Mim Lam
Ré7 Sol
L'herbe est douce à Pâques fleuries, Jetons mes sabots, tes galoches,
Mim
Lam Ré7
Sol
Et légers comme des cabris, Courons après les sons des cloches !
Do
Sol
Do
Sol
Ding ding dong, les matines sonnent, En l'honneur de notre bonheur,
Do
Sol
Do
Ré7
Ding ding dong, faut l'dire à personne, J'ai graissé la patte au sonneur...
Laisse-moi tenir ton jupon, Courons guilleret, guillerette,
Il suffit de passer le pont, Et c'est le royaume des fleurettes...
Entre toutes les belles que voici, Je devine celle que tu préfères :
C'est pas l'coquelicot, Dieu merci ! Ni l'coucou, mais la primevère,
J'en vois une blottie sous les feuilles, Elle est en velours comme tes joues.
Fais le guet pendant qu'je la cueille, « Je n'ai jamais aimé que vous ! »
Il suffit de trois petits bonds, C'est tout de suite la tarentelle,
Laisse-moi tenir ton jupon, J'saurai ménager tes dentelles,
J'ai graissé la patte au berger, Pour lui faire jouer une aubade.
Lors ma mie, sans croire au danger, Faisons mille et une gambades,
Ton pied frappe et frappe la mousse. Si l'chardon s'y pique dedans,
Ne pleure pas, ma mie qui souffres, Je te l'enlève avec les dents !
On n'a plus rien à se cacher, On peut s'aimer comme bon nous semble
Et tant mieux si c'est un péché, Nous irons en enfer ensemble !
Il suffit de passer le pont, Laisse-moi tenir ton jupon
Il suffit de passer le pont, Laisse-moi tenir ton jupon
Sol
Sol7
Do
Sol7
Do
Hé ! donne moi ta bouche, hé ! ma jolie fraise ! L'aube a mis des fraises plein notre horizon
Sib
La
Ré7/9
Do
Sol
Do
Garde tes dindons, moi mes porcs, Thérèse, Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons
Fa
Do
Sol7
Do
Fa
Do
Ré7 Sol7
Va, comme hier ! Comme hier ! Comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui
t'aim'rons
Fa
La7
Rém
Sol7 Do
L'un tient le couteau, l'autre la cuiller, La vie, c'est toujours les mêmes chansons
Pour sauter l'gros sourceau de pierre en pierre, Comme tous les jours mes bras t'enlèv'ront
Nos dindes, nos truies nous suivront légères, Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons
Va, comme hier ! Comme hier ! Comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui t'aim'rons
La vie, c'est toujours amour et misère, La vie, c'est toujours les mêmes chansons
J'ai tant de respect pour ton cœur, Thérèse, Et pour tes dindons, quand nous nous aimons
Quand nous nous fâchons, hé ! Ma jolie fraise, Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons
Va, comme hier ! Comme hier ! Comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui t'aim'rons
L'un tient le couteau, l'autre la cuiller, La vie, c'est toujours la même chanson
Sim
Fa#7
Les gens qui voient de travers, Pensent que les bancs verts, Qu'on voit sur les trottoirs
Sim
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Lam
Mi7
Mais c'est une absurdité, Car, à la vérité, Ils sont là, c'est notoire
La7
Ré
Pour accueillir quelques temps les amours débutants
Mim
Sim
La#dim Sim
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, Bancs publics, bancs publics
Do
Sol
Ré7
Sol
En s'foutant pas mal du r'gard oblique, Des passants honnêtes
Mim
Sim
La#dim Sim
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, Bancs publics, bancs publics
Do
Sol
Ré7
Sol
En s'disant des « je t'aime » pathétiques, Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Ils se tiennent par la main, Parlent du lendemain, Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà douc'ment, Elle cousant, lui fumant, Dans un bien-être
sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé...
Refrain
Quand la sainte famille Machin, Croise sur son chemin, Deux de ces malappris
Elle leur décroche hardiment des propos venimeux
N'empêche que toute la famille, Le père, la mère, la fille, le fils, le saint-esprit
Voudrait bien de temps en temps, Pouvoir s'conduire comme eux.
Refrain
Quand les mois auront passé, Quand seront apaisés, Leur beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus, Qu'c'est au hasard des rues, Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Refrain x 2
Do
Sol7
Do Lam
Ré7 Sol7
Margoton la jeune bergère trouvant dans l'herbe un petit chat,
qui venait de perdre sa mère l'adopta
Do Lam
Rém Sol7
Do
Elle entrouvre sa collerette et le couche sur son sein, c'était
tout c'qu'elle avait pauvrette comme coussin
Lam
Mim Lam
Mim Lam
Mim
Lam
Le chat la prenant pour sa mère se mit à téter
tout de go, émue Margot le laissa faire brave Margot
Mim
Lam
Mim Lam
Mim
Ré7 Sol7
Un croquant passant à la ronde trouvant le tableau peu commun,
s'en alla le dire à tout l'monde et le lendemain
Do
Lam
Do
Quand Margot dégrafait son corsage, pour donner la gougoutte
à son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Tous les gars tous les gars du village, étaient là là
là là là là là, étaient là
là là là là là
Sol7
Do
Lam
Do
Et Margot qu'était simple et très sage, présumait
qu'c'était pour voir son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Qu'tous les gars qu'tous les gars du village, étaient là
là là là là là là, étaient
là là là là là là
Sol7
Do Lam
Ré7 Sol7
L'maître d'école et ses potaches, le maire, le bedeau,
le bougnat, négligeaient carrément leur tâche pour
voir ça
Do Lam
Rém Sol7
Do
Le facteur d'ordinaire si preste pour voir ça ne distribuait
plus les lettres que personne au reste n'aurait lues
Lam
Mim
Lam
Mim
Lam Mim
Lam
Pour voir ça Dieu le leur pardonne, les enfants de chœur au
milieu du saint sacrifice abandonnent le saint lieu
Mim
Lam
Mim Lam
Mim
Ré7 Sol7
Les gendarmes même les gendarmes, qui sont par nature si balots,
se laisse toucher par les charmes du joli tableau
Do
Lam
Do
Quand Margot dégrafait son corsage, pour donner la gougoutte
à son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Tous les gars tous les gars du village, étaient là là
là là là là là, étaient là
là là là là là
Sol7
Do
Lam
Do
Et Margot qu'était simple et très sage, présumait
qu'c'était pour voir son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Qu'tous les gars qu'tous les gars du village, étaient là
là là là là là là, étaient
là là là là là là
Sol7
Do Lam
Ré7 Sol7
Mais les aut' femmes de la commune privées d'leurs époux
d'leurs galants accumulèrent la rancune patiemment
Do Lam
Rém Sol7
Do
Puis un jour ivres de colère elles s'armèrent de bâtons et farouches elles immolèrent le chatons
Lam
Mim Lam
Mim Lam
Mim
Lam
La bergère après bien des larmes, pour s'consoler prit
un mari, et ne dévoila plus ses charmes que pour lui
Mim
Lam Mim
Lam
Mim
Ré7 Sol7
Le temps passa sur les mémoires, on oublia l'événement,
seuls les vieux racontent encore à leur p'tits enfants
Do
Lam
Do
Quand Margot dégrafait son corsage, pour donner la gougoutte
à son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Tous les gars tous les gars du village, étaient là là
là là là là là, étaient là
là là là là là
Sol7
Do
Lam
Do
Et Margot qu'était simple et très sage, présumait
qu'c'était pour voir son chat
La7 Re7/Sol7
Do
Sol#7
Qu'tous les gars qu'tous les gars du village, étaient là
là là là là là là, étaient
là là là là là là
Do
Sol#7 Do Sol7 / Do
Etaient là là là là là là
là là là là là
Mi7 La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Est morte au gui l'an neuf,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Fa#m Sim Mi7
Elle avait fait la veille, Merveille ! Un œuf
La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Est morte d'avoir fait,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Sol#7
Du moins on le présume, Un rhume, Mauvais
Do#m
Sol#7 Do#m
Do#7 Fa#m
La cane, De Jeanne, Est morte sur son œuf,
Sol#7
Do#m Do#7 Sol#7 Do#m Fa#m Sim Mi7
Et dans son beau costume, De plumes, Tout neuf
La Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
La cane, De Jeanne, Ne laissant pas de veuf,
Mi7 La
Fa#m Sim Mi7 La Fa#m Sim Mi7
C'est nous autres qui eûmes, Les plumes, Et l'œuf
La
Fa#m Sim Mi7
La Fa#m Sim
Tous, toutes, Sans doute, Garderons longtemps le,
Mi7 La Fa#m Sim
Mi7 La Ré La
Souvenir de la cane, De Jeanne, Morbleu
La
Mi7 La Mi7 La
Mi7
La
Monseigneur l'astre solaire, Comme je n'l'admire pas beaucoup
Ré
Mi7
La
Sim
Fa#7
M'enlève son feu, oui mais, d'son feu, moi j'm'en fous, J'ai rendez-vous avec vous
Sim Fa#7
Sim
La lumière que je préfère, C'est celle de vos yeux jaloux
Fa#7
Sim Mi7
La
Tout le restant m'indiffère, J'ai rendez-vous avec vous !
Monsieur mon propriétaire, Comme je lui dévaste tout
M'chasse de son toit, oui mais, d'son toit, moi j'm'en fous, J'ai rendez-vous avec vous
La demeure que je préfère, C'est votre robe à froufrous
Tout le restant m'indiffère, J'ai rendez-vous avec vous !
Madame ma gargotière, Comme je lui dois trop de sous
M'chasse de sa table, oui mais, d'sa table, moi j'm'en fous, J'ai rendez-vous avec vous
Le menu que je préfère, C'est la chair de votre cou
Tout le restant m'indiffère, J'ai rendez-vous avec vous !
Sa Majesté financière, Comme je n'fais rien à son goût
Garde son or, or, de son or, moi j'm'en fous, J'ai rendez-vous avec
vous
La fortune que je préfère, C'est votre cœur d'amadou
Tout le restant m'indiffère, J'ai rendez-vous avec vous !
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent maraud,
Prudent, prends garde à ton chapeau
Lam
Rém
Lam
Rém
Lam Mi7
Les jean-foutre et les gens probes, Médisent du vent furibond,
Qui rebrousse les bois, détrousse les toits, retrousse les robes
Lam
Rém
Lam
Si7
Mi7
Des jean-foutre et des gens probes, Le vent, je vous en réponds,
S'en soucie, et c'est justice, comme de colin-tampon
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent maraud,
Prudent, prends garde à ton chapeau
Lam
Rém
Lam
Rém
Lam Mi7
Bien sûr, si l'on ne se fonde, Que sur ce qui saute aux yeux, Le
vent semble une brute raffolant de nuire à tout l'monde
Lam
Rém
Lam
Si7
Mi7
Mais une attention profonde, Prouve que c'est chez les fâcheux,
Qu'il préfère choisir les victimes de ses petits jeux
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon
Lam
Fa
Mi7
Lam
Si, par hasard, Sur l'Pont des Arts, Tu croises le vent, le vent maraud,
Prudent, prends garde à ton chapeau
Lam
Rém
Mi7
Lam
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force, Ni sa faiblesse ni son cœur.
Et quand il croit
Ré Ré#dim
Mi7
Lam
Rém
Sol7
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix. Et quand il croit serrer son
bonheur il le broie
Do
Mi7
Lam
Sa vie est un étrange et douloureux divorce. Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes, Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin. Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes : Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure, Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer. Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent. Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard, Que pleurent dans la
nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson. Ce qu'il faut de regrets pour
payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare. Il n'y a pas d'amour heureux
Ré
La7
Voir le nombril d'la femme d'un flic, N'est certainement pas un spectacle
Ré
La7
Qui, du point d'vue de l'esthétique, Puisse vous élever au pinacle
Si7
Mim La5+ Ré
Il y eut pourtant, dans l'vieux Paris, Un honnête homme sans malice
Si7
Mim La5+ Ré
Brûlant d'contempler le nombril, D'la femme d'un agent de police
Lam
Avec une bêche à l'épaule, Avec, à la lèvre,
un doux chant, Avec, à la lèvre, un doux chant,
Rém
Sol7
Do
Rém
Mi7
Avec,
à l'âme, un grand courage, Il s'en allait trimer aux champs !
Lam
Rém Mi7 Lam
Rém Mi7 Lam
Pauvre
Martin, pauvre misère, Creuse la
terre, creuse le temps !
Lam
Pour
gagner le pain de sa vie, De l'aurore jusqu'au couchant, De l'aurore jusqu'au
couchant,
Rém
Sol7 Do
Rém
Mi7
Il
s'en allait bêcher la terre, En tous les lieux, par tous les temps !
Lam
Rém Mi7 Lam
Rém Mi7 Lam
Pauvre
Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps !
Lam
Sans laisser voir, sur son visage, Ni l'air
jaloux ni l'air méchant, Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Rém
Sol7
Do
Rém
Mi7
Il
retournait le champ des autres, Toujours bêchant, toujours bêchant !
Lam
Rém Mi7 Lam
Rém Mi7 Lam
Pauvre
Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps !
Lam
Et quand la mort lui a fait signe, De labourer
son dernier champ, De labourer son dernier champ,
Rém
Sol7
Do
Rém
Mi7
Il
creusa lui-même sa tombe, En faisant vite, en se cachant ...
Lam
Rém Mi7 Lam
Rém Mi7 Lam
Pauvre
Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps !
Lam
Il creusa lui-même sa tombe, En faisant vite,
en se cachant, En faisant vite, en se cachant,
Rém
Sol7 Do
Rém
Mi7
Et
s'y étendit sans rien dire, Pour ne
pas déranger les gens ...
Lam
Rém Mi7 Lam
Rém Mi7 Lam
Pauvre
Martin, pauvre misère, Dors sous
la terre, dors sous le temps !
Ré
Fa#
Sim
J'ai tout oublié des campagnes, d'Austerlitz et de Waterloo
Sol
Fa# Sim
Mi
La7
Ré Mi
D'Italie de Prusse et d'Espagne, de Pontoise et de Landerneau
La
Mi7
La
Fa#m Do#m
Jamais de la vie, On ne l'oubliera, La première fille qu'on a pris dans ses bras
Ré
La
Ré
Do#7
Fa#m
Sim
Mi7
La première étrangère, A qui l'on a dit tu, Mon cœur t'en souviens-tu, Comme elle nous était chère
?
La
Mi7
La
Fa#m Do#m
Qu'elle soit fille honnête, Ou fille de rien, Qu'elle soit pucelle, Ou qu'elle soit
putain,
Ré
La
Ré Do#7
Fa#m Sim
Mi7
La
On se souvient d'elle, On s'en souviendra, La première fille, Qu'on a pris dans ses bras.
Ils sont partis à tire-d'aile, Mes souvenirs de la Suzon,
Et ma mémoire est infidèle, A Julie, Rosette ou Lison !
Jamais de la vie, On ne l'oubliera, La première fille, Qu'on a pris dans ses bras,
C'était une bonne affaire, Mon cœur t'en souviens-tu ? J'ai changé ma vertu Contre une
primevère
Qu'ce soit en grande pompe, Comme les gens biens, Ou bien dans la rue, Comme les pauvres et les chiens,
On se souvient d'elle, On s'en souviendra, D'la première fille, Qu'on a pris dans ses
bras.
Toi, qui m'as donné le baptême, D'amour et de septième ciel,
Moi je te garde et moi je t'aime, Dernier cadeau du père noël
Jamais de la vie, On ne l'oubliera, La première fille, Qu'on a pris dans ses bras
On a beau faire le brave, Quand elle s'est mise nue, Mon cœur t'en souviens-tu,
On n'en menait pas large ?
Bien d'autres sans doutes, Depuis, sont venues, Oui, mais entre toutes, Celles qu'on a connues,
Elle est la dernière, Que l'on oubliera, La première fille, Qu'on a pris dans ses bras.
La
La7
Ré
Mi7
La
La7
Ré Mi7
La
Ci-gît au fond de mon cœur une histoire ancienne, Un fantôme, un souvenir
d'une que j'aimais...
La7
Ré
Mi7
La
La7
Ré
Mi7 La
Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes, Mon bel amour dure
encore, et c'est à jamais...
La
Sim
Mi7
La
Fa#m Sim Mi7
La
J'ai perdu la tramontane En trouvant Margot, Princesse vêtue de laine, Déesse
en sabots...
Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Si les fleurs, le long des routes, S'mettaient à marcher, C'est à la Margot,
sans doute, Qu'elles feraient songer...
Fa#m
Sim Do#m Fa#m Sim Do#m
Fa#m Sim Do#m
Fa#m Si7 Mi
J'lui ai dit: « De la Madone, Tu es le portrait ! » Le Bon Dieu me le
pardonne, C'était un peu vrai...
La Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Qu'il me le pardonne ou non, D'ailleurs, je m'en fous, J'ai déjà mon âme en
peine : Je suis un voyou.
La
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim Mi7
La
La mignonne allait aux vêpres, Se mettre à genoux, Alors j'ai mordu ses lèvres,
Pour savoir leur goût...
Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Elle m'a dit, d'un ton sévère : « Qu'est-ce que tu fais là ? » Mais elle
m'a laissé faire, Les filles, c'est comme ça...
Fa#m
Sim Do#m Fa#m Sim
Do#m Fa#m
Sim Do#m
Fa#m Si7 Mi
J'lui ai dit: « Par la Madone, Reste auprès de moi ! » Le Bon Dieu me le
pardonne, Mais chacun pour soi...
La Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim Mi7
La
Qu'il me le pardonne ou non, D'ailleurs, je m'en fous, J'ai déjà mon âme en
peine : Je suis un voyou.
La
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim Mi7
La
C'était une fille sage, A « bouche, que veux-tu ? » J'ai croqué dans son
corsage, Les fruits défendus...
Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Elle m'a dit d'un ton sévère : « Qu'est-ce que tu fais là ? » Mais elle m'a
laissé faire, Les filles, c'est comme ça...
Fa#m
Sim Do#m Fa#m Sim
Do#m Fa#m
Sim Do#m
Fa#m Si7 Mi
Puis, j'ai déchiré sa robe, Sans l'avoir voulu... Le Bon Dieu me le pardonne,
Je n'y tenais plus !
La Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Qu'il me le pardonne ou non, D'ailleurs, je m'en fous, J'ai déjà mon âme en
peine : Je suis un voyou.
La
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim Mi7
La
J'ai perdu la tramontane, En perdant Margot, Qui épousa, contre son âme, Un
triste bigot...
Fa#m
Sim
Mi7 La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Elle doit avoir à l'heure, A l'heure qu'il est, Deux ou trois marmots qui
pleurent, Pour avoir leur lait...
Fa#m
Sim Do#m Fa#m Sim
Do#m Fa#m
Sim Do#m
Fa#m Si7 Mi
Et, moi, j'ai tété leur mère, Longtemps avant eux... Le Bon Dieu me le
pardonne, J'étais amoureux !
La Fa#m
Sim
Mi7
La
Fa#m
Sim
Mi7 La
Qu'il me le pardonne ou non, D'ailleurs, je m'en fous, J'ai déjà mon âme en
peine : Je suis un voyou.
Intro :
Ré Sim Mim La7 Ré Sim Mim La7
Ré
Mim La7 Ré Sim Mim La7 Ré
Quand jour de gloire est arrivé, Comme tous les autres étaient crevés,
Ré7 Sol
Fa# Sim
Mi7 La7
Ré Do Sib Do (4 fois)
Moi seul connu le déshonneur, De n'pas être mort au champ d'honneur.
Rém
La7
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens.
Rém
C'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe.
La7
La mort faucha les autres, braves gens, braves gens,
Rém
Et me fit grâce à moi, c'est immoral et c'est comme ça !
Solm
Do7-Fa Solm6 La7-Rém
La la la la la la la la la la la la la la la la la
Solm
La7
Rém
Et je m'demande pourquoi bon Dieu, Ça vous dérange que j'vive un peu.
Solm
La7
Rém
Et je m'demande pourquoi mon Dieu, Ça vous dérange que j'vive un peu.
La fille à tout l'monde a bon cœur, Elle me donne au petit bonheur,
Les p'tits bouts d'sa peau bien cachés, Que les autres n'ont pas touché.
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens.
C'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe,
Elle se vend aux autres, braves gens, braves gens,
Elle se donne à moi, c'est immoral et c'est comme ça !
La la la la la la la la la la la la la la la la la
Et je m'demande pourquoi bon Dieu, Ça vous dérange qu'on m'aime un peu.
Et je m'demande pourquoi mon Dieu, Ça vous dérange qu'on m'aime un peu.
Les hommes sont faits nous dit-on, Pour vivre en bande, comme les moutons.
Moi j'vis seul et c'est pas demain, Que je suivrai leur droit chemin.
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens.
C'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe,
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés.
La la la la la la la la la la la la la la la la la
Et je m'demande pourquoi bon Dieu, Ça vous dérange que j'vive un peu.
Et je m'demande pourquoi mon Dieu, Ça vous dérange que j'vive un peu.
La
Do#m
Sol#
Do#m
Elle avait la taille faite au tour, Les hanches pleines, Et chassait l'mâle aux alentours,
De la Mad'leine
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
A sa façon d'me dire : « Mon rat, Est-c'que j'te tente ? », Je vis que j'avais affaire à,
Une débutante
La
Do#m
Sol#
Do#m
L'avait l'don, c'est vrai, j'en conviens, L'avait l'génie, Mais sans technique, un don n'est rien,
Qu'une sale manie
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
Certes, on ne se fait pas putain, Comme on s'fait nonne, C'est du moins c'qu'on prêche, en
latin,
A la Sorbonne
La
Do#m
Sol#
Do#m
Me sentant rempli de pitié, Pour la donzelle, J'lui enseignai, de son métier, Les
p'tites ficelles
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
J'lui enseignai l'moyen d'bientôt, Faire fortune, En bougeant l'endroit où le dos,
R'ssemble à la lune
La
Do#m
Sol#
Do#m
Car, dans l'art de faire le trottoir, Je le confesse, Le difficile est d'bien savoir,
Jouer des fesses
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
On n'tortille pas son popotin, D'la même manière, Pour un droguiste, un sacristain,
Un fonctionnaire
La
Do#m
Sol#
Do#m
Rapidement instruite par, Mes bons offices, Elle m'investit d'une part, De ses bénéfices
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
On s'aida mutuellement, Comme dit l'poète, Elle était l'corps, naturellement, Puis moi la tête
La
Do#m
Sol#
Do#m
Un soir, à la suite de, Manœuvres douteuses, Elle tomba victime d'une, Maladie honteuse
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
Lors, en tout bien, toute amitié, En fille probe, Elle me passa la moitié, De ses microbes
La
Do#m
Sol#
Do#m
Après des injections aiguës, D'antiseptique, J'abandonnai l'métier
d'cocu, Systématique
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
Elle eut beau pousser des sanglots, Braire à tue-tête, Comme je n'étais qu'un salaud,
J'me fis honnête
La
Do#m
Sol#
Do#m
Sitôt privée de ma tutelle, Ma pauvre amie, Courut essuyer du bordel, Les infamies
Si7
Do#m
Ré
La Mi7 La
Paraît qu'elle s'vend même à des flics, Quelle décadence, Y'a plus d'moralité
publique, Dans notre France
La
Mi La
Mi
Ré
Mi Ré
Mi
En ce temps-là, je vivais dans la lune, Les bonheurs d'ici-bas
m'étaient tous défendus
La
Mi
La
Mi
Ré Mi
La
Je semais des violettes et chantais pour des prunes, Et tendais la patte
aux chats perdus.
Refrain :
La Do#7
Ré Mi
La
Ah ah ah ah putain de toi, Ah ah ah ah ah pauvre de moi...
Un soir de pluie v'là qu'on gratte à ma porte, Je m'empresse
d'ouvrir, sans doute un nouveau chat !
Nom de dieu l'beau félin que l'orage m'apporte, C'était
toi, c'était toi, c'était toi.
Refrain
Les yeux fendus et couleur de pistache, T'as posé sur mon cœur ta
patte de velours
Fort heureusement pour moi t'avais pas de moustache, Et ta vertu ne
pesait pas trop lourd.
Refrain
Aux quatre coins de ma vie de bohème, T'as prom'né, t'as
prom'né le feu de tes vingt ans.
Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes, C'était
toi la pluie et le beau temps...
Refrain
Mais le temps passe et fauche à l'aveuglette. Notre amour mûrissait
à peine que déjà,
Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes, Et faisais
des misères à mes chats.
Refrain
Le comble enfin, misérable salope, Comme il n'restait plus rien
dans le garde-manger,
T'as couru sans vergogne, et pour une escalope, Te jeter dans le lit
du boucher.
Refrain
C'était fini, t'avais passé les bornes. Et, r'nonçant
aux amours frivoles d'ici-bas,
J'suis r'monté dans la lune en emportant mes cornes, Mes chansons,
et mes fleurs, et mes chats.
Refrain
Sim
Fa#7
Sim
Elle est à toi cette chanson, Toi l'Auvergnat qui sans façon
Fa#7
Sim
La7 Ré
Fa#7
M'as donné quatre bouts de bois, Quand dans ma vie il faisait froid
Sim
Fa#7
Sim
Toi qui m'as donné du feu quand, Les croquantes et les croquants
Sim
Fa#7
Sim La7
Ré
Tous les gens bien intentionnés, M'avaient fermé la porte au nez
Ré Sol La7
Ré Sim Mim Fa#7
Sim
Ce n'était rien qu'un feu de bois, Mais il m'avait chauffé le corps
Fa#7
Sim
Sol
Fa#7
Et dans mon âme il brûle encore, A la manière d'un feu de joie
Sim
Fa#7
Sim
Toi l'Auvergnat quand tu mourras, Quand le croque-mort t'emportera
Mi7 La Fa#7 Sim
Qu'il te conduise à travers ciel, Au père éternel
Elle est à toi cette chanson, Toi l'hôtesse qui sans façon
M'as donné quatre bouts de pain, Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m'ouvris ta huche quand, Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés, S'amusaient à me voir jeûner
Ce n'était rien qu'un peu de pain, Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore, A la manière d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras, Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel, Au père éternel
Elle est à toi cette chanson, Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'as souri, Lorsque les gendarmes m'ont pris
Toi qui n'as pas applaudi quand, Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés, Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel, Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore, A la manière d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras, Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel, Au père éternel
Do
Rém
Sol7
Do
Les sabots d'Hélène, étaient tout crottés,
Lam
Rém
Sol7 Do
Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine
Rém
Sol7
Mi
Et la pauvre Hélène, était comme une âme en peine
Lam
Mi
Lam
Rém Mi
Ne cherche plus, longtemps de fontaine, Toi qui as besoin d'eau
Lam
Mi
Lam
Rém Sol7 Do
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène, va-t-en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine, de les déchausser,
Les sabots d'Hélène moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine, bien récompensée
Dans les sabots, de la pauvre Hélène, Dans ses sabots crottés,
Moi j'ai trouvé, les pieds d'une reine, Et je les ai gardés
Le jupon d'Hélène, était tout mité,
Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène, était comme une âme en peine
Ne cherche plus, longtemps de fontaine, Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène, va-t-en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine, de le retrousser,
Son jupon de laine moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine, bien récompensée
Sous le jupon, de la pauvre Hélène, Sous son jupon mité,
Moi j'ai trouvé, des jambes de reine, Et je les ai gardés
Et le cœur d'Hélène, n'savait pas chanter,
Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène, était comme une âme en peine
Ne cherche plus, longtemps de fontaine, Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène, va-t-en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine, de m'y arrêter,
Dans le cœur d'Hélène moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine, bien récompensée
Car dans le cœur, de la pauvre Hélène, Qui avait jamais chanté,
Moi j'ai trouvé, l'amour d'une reine, Et moi je l'ai gardé